Kitsou Dubois

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Biographie

Kitsou Dubois a toujours amené la danse hors en dehors des plateaux, sur les façades d’immeubles, sur l’eau, dans des usines. Après un premier séjour à la NASA à Houston aux Etats-Unis, dans le cadre de la « Villa Médicis hors les murs », Kitsou Dubois participe en 1990 à son premier vol parabolique* avec le CNES (Centre National d’Études Spatiales français).

Expérience fondatrice qui oriente son travail de chorégraphe autour de la microgravité qu’elle développe depuis. En s’emparant du « phénomène » de l’apesanteur, elle a construit une écriture chorégraphique singulière pour compenser la force gravitaire sur terre, par l’imaginaire, la virtuosité, la danse, l’image, le cirque, les technologies numériques. Ce qui l’amène à concevoir des créations pluridisciplinaires au croisement de la danse, des arts plastiques, du cirque, des nouvelles technologies et des sciences. Kitsou Dubois développe une écriture chorégraphique sensorielle qui troublent la perception du spectateur. Son travail artistique donne naissance à différentes formes de rapport au public : spectacles, installations vidéo immersives, création in situ et films.

Biographie

En 1999, elle devient docteur en « Esthétique, sciences et technologies des arts » à l’université de Paris 8, avec sa thèse sur l’Application des techniques de danse au vol en apesanteur, une danseuse en apesanteur. A la suite de quoi, elle est en résidence à Londres pendant deux ans (1999-2000) avec l’agence arts/sciences « Arts Calatlyst» à «l’Imperial College », avec le Bio Dynamic Group. Période pendant laquelle elle effectue un vol parabolique à la Cité des Etoiles près de Moscou. A ce jour, Kitsou Dubois a participé à une vingtaine de vols paraboliques, grâce à plusieurs résidences avec l’Observatoire de l’Espace du CNES, et fait partager cette expérience à une quinzaine d’acrobates-danseurs-es de sa compagnie. Elle immerge ses interprètes dans des milieux de gravité altérée : en vol, dans l’eau (travail en piscine) ou dans des dispositifs de réalité virtuelle (environnements sonores et visuel, capteurs sensoriels). A partir de ces expérimentations, elle explore autrement le mouvement, la perception de l’environnement, la sensation du temps, le rapport à la matière, le rapport à l’autre, la poétique d’un milieu où tous les repères sont bouleversés. Elle entretient un lien fort avec la recherche scientifique et technologique, ce qui lui vaut d’être régulièrement invitée à des colloques et des rencontres arts, sciences et technologies. En 2020 elle a reçu le Grand Prix international de l’art dans l’espace de la Fondation Jacques Rougerie, en partenariat avec l’Académie des Beaux-Arts 

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