Le projet

Compositrice Australienne, Cat Hope a réalisé une œuvre pour le Marché de Noël Electronique 2020.

Invitée en Allemagne au Hambourg Institute of Advanced study, de juillet 22 à juillet 23, nous en profitons pour l’accueillir pour une pièce pour basse, violoncelle et électronique qui sera de fait, créée, à Hambourg durant cette période.

Cat Hope est une universitaire et compositrice australienne, née le 11 mars 1966. Elle est basée à Melbourne. Elle est actuellement directrice de la musique à la Sir Zelman Cowen School of Music de la Monash University.

Surtout connue comme artiste « noise », d’installation et de performance. Ses projets actuels incluent une série d’œuvres axées sur les basses fréquences, appelées «the low grooms», et le quartet d’improvisation basse Abe Sada. Hope a enseigné la musique classique et la technologie de la musique à la Western Australian Academy of Performing Arts. En 2000, elle a reçu le prix du meilleur film au Pandora’s Box Film Festival. 

Cette année-là, sa musique a été incluse dans la compilation Extreme Music From Women, publiée par le label Susan Lawly.

Elle pourra collaborer avec Brice Catherin et Kasper T. Toeplitz mais envisage aussi de venir avec ses propres musiciens.

L'interview

Qui êtes-vous ?
Je m’appelle Cat Hope, j’ai 54 ans. J’habite à Melbourne en Australie et je suis compositrice, musicienne et professeur d’université. Je joue de la basse, ainsi que de la flûte basse (sonorité bien plus faible et bien plus grave que les autres flûtes). Je suis fascinée par les fréquences graves, sous toutes leurs formes.

Quel est votre parcours ? Votre pensée musicale ?
J’ai une formation classique en flûte, puis j’ai fini par jouer dans des groupes, à faire de la musique Noise, à improviser, et, depuis ces dix dernières années, à composer.
Je travaille sur des partitions graphiques, proche des idées de notations numériques. La collaboration pour ces créations est très importante pour moi.

Comment connaissez-vous Art Zoyd Studios ? Qu’est-ce qui vous amène ici ?
J’ai déjà travaillé avec Kasper T. Toeplitz, c’est grâce à lui que j’ai entendu parler d’Art Zoyd Studios.

Comment imaginez-vous votre résidence chez Art Zoyd Studios ?
Je vois cette résidence comme étant une opportunité pour créer de la musique, composer, et d’essayer de nouvelles idées.

Quels sont les compositeurs/musiciens qui vous ont le plus influencé ?
La liste est longue, mais en ce moment Eliane Radigue, le groupe de pop « Low » , Giacinto Scelsi et aussi beaucoup de mes collaborateurs ici en Australie.